Journal de création S01 EP 1: Le jour d’avant

A l’heure ou je t’écris, on est samedi, fin de journée à la même heure demain, les comédiens parisiens « des dents du peigne » seront arrivés, une journée plus tôt que prévu, grève sncf oblige.

Je commence ici ce journal de création. Je te tiendrai ainsi au courant de mes états d’âmes tout au long de ces 9 mois qui vont jalonner la création de ce projet.

Je me permets de te tutoyer, j’espère que tu ne m’en tiendras pas rigueur. Le but de ce journal est de te donner un peu de coulisses, te montrer les difficultés et les bonheurs de la recherche de la création d’un spectacle.

 

L’idée de cette pièce je l’ai eu en courant, un été, il y a trois ans en 2015. J’ai commencé à l’écrire tout début 2016. J’ai terminé une première version début 2017. Lundi, ils travailleront sur la version 18

En juillet 2017 on a fait une lecture, pendant nos relâches au festival d’Avignon. Il y avait Marc Van Weymeesch, Lina Lamara et moi sur le plateau. Dans le noir  à la mise, Il y avait Valerie Lesage et Lea Caraballe. Le travail sur ces lectures a été magique. On était parti pour jouer tous les trois et puis il y a eu les autres projets, des opportunités, des trucs qu’on peut pas refuser… le destin ou un truc qui y ressemble, Lina , d’abord, a dû quitter le projet, puis moi, du moins en tant que comédien.

A toute chose malheur est bon. Cecile Oquendo a remplacé Lina dans le role de Leila , Alain Leclerc, a repris mon Simon.  Le trio qu’ils forment avec Marc, est incroyablement séduisant…

A l’heure où je t’écris, on est samedi, fin de journée et je suis excité et inquiet.

Excité parce que cette équipe est incroyable :  en plus de ces merveilleux comédiens, il y a mes fidèles ; ma dream team du choix des âmes qui me rassure, Valerie Lesage à la mise en scène, Daniele Marchal pour la scéno et le costumes, Guillaume Druel à la création musicale, Lea Caraballe à la créa lumière, et Clement Monmarché à la régie Générale…  Ces gens là, je les aime, parce qu’en plus d’avoir du talent artistique, ils ont le talent du cœur.

Inquiet, parce que j’ai peur de te perdre, parce que j’ai peur que tu n’aimes plus mes mots, parce que j’ai peur que tu finisses par te rendre compte que je n’en valais pas la peine… C’est toujours compliqué la pièce d’après pour un auteur, quand ça a marché … et Lundi ça commence vraiment…

A l’heure où je t’écris, on est samedi, fin de journée, voila où j’en suis,  on est déjà lundi.

A Lundi donc , où je t’en dirais plus

Stéphane Titeca

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1 Commentaire. En écrire un nouveau

  • Le même peigne
    21 avril 2018 19 h 10 min

    Les coïncidences ne sont jamais dues au hasard…à l’heure ou paraissaient les premières lignes de ce journal de bord, au volant de ma voiture, je me suis imaginée ce lundi, en ce jour d’avant. La rencontre avec cette nouvelle équipe artistique, les souvenirs des premiers pas d’Avignon, cette version 18… Alors, j’ai senti monter en moi deux sentiments : la petite inquiétude, là en bas du ventre et l’excitation ici dans le cœur qui s’emballe…
    Alors, en lisant ce premier épisode, arrivée chez moi, j’ai souri. Les mêmes ressentis au même moment, tout ça n’est pas dû au hasard, et cette coïncidence est bien rassurante. Vivement lundi !

    Répondre

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